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Cyrus Faranghi

Les engagements de Cyrus Faranghi

Consultant : prospective stratégique, analyse d’impacts socio-économiques, études dans le domaine de l’environnement…

Enseignant en école de commerce

Animateur de discussions sur LinkedIn et d’interviews sur YouTube (www.plansb.info)

La biographie de Cyrus Faranghi

J’ai une formation initiale d’ingénieur puis un deuxième cycle en développement économique. J’ai fait ma carrière dans le conseil depuis 2008 en passant par Deloitte, CMI Stratégies, et EY, avant de devenir indépendant depuis 2016.

J’ai un profil généraliste, polyvalent et adaptable, ainsi qu’une culture générale sur les sujets sociaux et environnementaux, qui me permettent de travailler dans une variété de domaines.

Exemples récents :

  • prospective stratégique pour des clients dans les domaines de l’énergie, l’industrie, la grande distribution…
  • adaptation du littoral français à la montée des eaux
  • investissements des acteurs du logement social
  • les bonnes pratiques des collectivités dans la gestion de l’eau
  • nature en ville : étude de l’état de l’art des pratiques et des technologies
  • évaluation du Plan National de Prévention des Déchets
  • stratégies de développement des ressources propres des universités et écoles supérieures
  • évaluation d’investissements publics dans la compétitivité industrielle
  • études de marché et élaboration de business plans (santé, IT, enseignement supérieur…)

J’enseigne l’analyse prospective et les limites planétaires à l’Emlyon (cours « Futurs Durables ») et à la Klima School (Master 1, Master 2).

Les interventions de Cyrus Faranghi
Les publications de Cyrus Faranghi
Article

L’énergie en France en 2040 : pénuries, abondance ou surveillance numérisée ?
Usbek & Rica, 2023

Réflexion

Plan(s)B
Le site de Cyrus Faranghi

Podcast

Comprendre les limites écologiques et sociales à la croissance
Atelier des futurs, 2022

L'interview de Cyrus Faranghi
Quel a été votre réveil écologique ?

J’ai commencé à entendre parler du changement climatique et de la finitude du pétrole à partir de 2003 alors que je terminais à peine mes études et cela a déjà questionné énormément de choses. Je comprenais à l’époque que les problèmes étaient certes relativement lointains dans le temps et qu’ils frapperaient surtout les pays pauvres, mais cela suffisait à s’en préoccuper.

Un deuxième déclic est intervenu à partir 2018 où des millions de nouvelles personnes en France commençaient à s’intéresser à ces sujets, apportant des idées nouvelles, avec des perspectives issues de leur secteur d’activité (énergie, agriculture, assurances, immobilier, défense…).

Dans le même temps, je comprenais que le problème était très loin de ne se limiter qu’au climat. Jamais je n’aurais pensé qu’un pays comme la France aurait des problèmes d’eau et d’électricité à court terme !

Une raison de continuer de rêver ?

Il ne faut pas se mentir, les choses sont assez mal embarquées. Le monde se réveille un peu tard, continue d’en faire trop peu, et beaucoup de freins politiques, économiques, culturels et technologiques subsistent.

Cependant les énergies renouvelables et l’agroécologie font des progrès notables, et l’acceptabilité sociale de la « sobriété » semble quelque peu progresser.
Les entreprises et la société civile se montrent assez inventives et réactives face aux crises, bien qu’il y ait une « bonne » résilience qui transforme le système, et une « mauvaise » résilience qui maintient le Business-As-Usual.

Une action concrète pour s’éveiller aux bouleversements en cours ?

On ne manque pas de livres, de vidéos, d’influenceurs et de modes de communication pour éveiller les consciences : chacun peut faire son marché selon ses affinités !

Au niveau des entreprises, un outil puissant pour réinterroger la stratégie à l’aune des limites planétaires est la prospective stratégique : des récits sur les évolutions de l’univers dans lequel baigne l’entreprise, sur les 10-20 prochaines années. Cette méthode soulève des questionnements pertinents, rebondissant le plus souvent sur des témoignages sincères des décideurs, ce qui permet de susciter la réflexion plutôt que de braquer les gens.

Il me semble également pertinent, lorsqu’on en a la possibilité, d’investir dans les énergies alternatives et l’agroécologie.

A titre personnel, il me semble enfin nécessaire de se rendre (par des moyens de transports bas-carbone !) dans des espaces où la biodiversité demeure relativement préservée. Cela peut permettre de faire contrepoids face à l’éco-anxiété.

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